La quête du produit parfait

Cette semaine, je suis en Nouvelle-Calédonie.

Je t’écris depuis Lifou, une île de 9000 habitants quasiment recouverte de forêts et bordée de plages de sable blanc.

Je dors dans une case, et la connexion internet maximale correspond à 2 barres de 3G sur mon téléphone, quand j’ai de la chance.

Voici ce que j’ai découvert cette semaine :

Le Daily Dispatch

Ce mois-ci, j’ai relu un livre qui me fascine et que je résumerai bientôt sur YouTube.

Il contient des idées géniales pour les créateurs de contenu. Je me suis inspiré de l’une d’entre-elles pour créer mon journal quotidien sur Telegram.

L’auteur appelle-ça le « daily dispatch ». L’idée est de partager, chaque jour, un petit aperçu de ce sur quoi on travaille.

Ça n’a pas besoin d’être long, ni d’être beau.

Moi, je l’utilise comme un journal. Ça me permet à la fois de garder le lien avec mon audience, de promouvoir mes projets en cours et de faire un petit bilan chaque jour pour moi-même.

À la fin de la semaine, je reprends les meilleurs extraits et je les assemble dans une newsletter (celle que vous êtes en train de lire).

Vous pouvez faire votre « daily dispatch » n’importe où : sur Telegram, Instagram (je vous montrerai comment dans la formation), LinkedIn, X, ou même YouTube.

Vous pouvez partir d’une page blanche, ou, comme moi, d’un template à compléter.

Vous pouvez parler de ce que vous faites, de ce que vous lisez, ou des pensées qui vous ont traversé l’esprit aujourd’hui.

N’hésitez pas à inventer votre propre format.

Astuces voyage : comment faciliter un long vol

Il y a 2 façons de rendre un long vol moins pénible :

1. Faire passer le temps plus vite

2. Rendre le vol plus agréable

Le meilleur moyen d’accélérer la notion du temps est de dormir. Le sommeil est comme une machine qui nous téléporte instantanément dans le futur.

C’est pour ça que pour les longs vols, voyager de nuit ou se priver un peu de sommeil la veille peut être une bonne stratégie.

Pour dormir plus facilement, je mets un masque confortable sur mes yeux, je prends une pastille de mélatonine et je mets mes AirPods à réduction de bruit. J’écoute des musiques de sommeil sur l’application Brain.fm. Ça marche bien.

Mais attention à ne pas TROP dormir. Lorsque je voyage vers l’est, je joue sur la privation de sommeil pour me faire plus vite au décalage horaire. Si je dors bien dans l’avion, je n’arriverai pas à m’endormir le soir.

Pour le confort, c’est une autre histoire. Je voyage parfois en business, parfois en éco (aujourd’hui, j’ai pris un vol de chaque). En business, on peut s’allonger complètement, comme dans un lit. C’est génial, mais c’est cher. C’est parfois mieux de voyager en éco, puis de se faire un très bel hôtel à l’arrivée avec l’argent économisé.

Lorsque je suis en éco, je choisis toujours une place côté couloir, ou alors je paye un supplément pour être dans la première rangée et pouvoir me lever toutes les heures. Rien de pire que de rester vissé sur son siège pendant 12 heures. Le corps est fait pour bouger.

J’ai aussi testé une nouvelle technique pour rendre les vols plus agréables, voir même attendus avec hâte.

Cette technique, c’est de faire le choix de ne jamais regarder de film en dehors d’un avion.

Je sais, c’est bizarre. Mais je ne suis pas un gros cinéphile et je n’aime pas trop aller au cinéma, parce que les films sont trop longs.

Quitte à rester assis pendant 3 heures dans le noir sans bouger, autant aller à Bangkok en même temps.

Je choisis 3 ou 4 films que je n’ai pas vu et je rattrape mon retard.

Dernière astuce : se garder sous le coude un projet qui ne demande pas trop d’effort et fait passer le temps plus vite.

Pour moi, le montage vidéo marche très bien, les jeux vidéos entêtants, comme Rebel Inc. sur iPhone, ou les romans croustillants.

Je déguste chaque repas en prenant mon temps, en savourant chaque bouchée et en ne laissant rien. Et surtout, je ne bois que de l’eau.

L’emmerdification

Une idée intéressante lue dans une newsletter, inspirée par Seth Godin :

Les tests A/B répétés encore et encore finissent par transformer n’importe quel site web en site porno.

(Les tests A/B consistent à tester plusieurs versions pour choisir la meilleure, par exemple, pour un site web ou une landing page).

Optimiser sans cesse pour la performance immédiate, c’est tuer la vision long terme, l’originalité et l’humanité.

C’est ce qu’on appelle l’enshittification (emmerdification en français) : tout devient banal, puis pourri.

Les YouTubeurs comme MrBeast, qui mesurent tout, sont aujourd’hui critiqués pour leur côté froid et déshumanisé.

Parfois, c'est bien de suivre son instinct, et de faire ce qui nous semble bon, ce qui nous inspire, plutôt que de suivre les datas aveuglément.

Astuce vacances : travailler en « light mode »

En ce moment, je suis en « light mode ».

C’est le mode que j’active lorsque je suis en semi-vacances, ou avec des amis et que je n’ai pas beaucoup de temps ni d’énergie à consacrer à mon business.

Le but, c’est de faire le « travail minimum viable » pour continuer à faire tourner mon business, en coupant tout les extras.

Cette semaine, ça veut dire écrire les emails de lancement, faire les daily dispatch et gérer le support BetterStats.

Quand je suis en « light mode », je ne crée pas de formation, pas de grosse vidéo, pas de fonction majeure pour BetterStats.

Mais j’essaye de garder le lien avec vous, et de tenir mes offres.

Je suis quelqu’un qui a besoin d’être seul pour travailler intensément. Je passe la plupart de mes journées seul, et c’est ce qui nourrit mes réflexions et ma créativité.

Alors lorsque je rentre de vacances, je désactive le « light mode », m’isole et reprends mes habitudes créatives.

Ne pas se tromper de motivation

On a tendance à penser que les motivations pour devenir entrepreneurs sont toujours les mêmes, mais c’est faux.

En discutant avec des collègues, je m’aperçois qu’on travaille souvent pour des raisons différentes.

Pour certains, le travail est ce qui donne un sens à leur vie. Pour eux, ne pas travailler ressemble à l’enfer sur Terre.

Ce sont souvent des travailleurs acharnés, qui ne prennent pas de vacances.

Pour d’autres, le travail est une fonction utilitaire à optimiser pour générer le maximum de résultats.

Ce sont souvent ceux qui créent des systèmes sophistiqués, managent des équipes et sont capables de se former sur n’importe quoi, tant que c’est rentable.

Pour moi, le travail est un projet au service d’une vie libre et plaisante. J’optimise tout pour le plaisir et la réduction des contraintes.

Je travaille sur des projets qui m’intéressent, élimine les tâches pénibles et m’offre beaucoup de temps libre.

Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise motivation. L’important, c’est de ne pas se tromper de motivation.

Par exemple, je sais que si j’optimise tout pour maximiser les gains financiers, je vais être malheureux, parce que je vais faire des trucs que je n’aime pas et perdre en liberté.

Mais pour quelqu’un qui, au contraire, serait motivé par le gain, optimiser pour le plaisir ou la liberté ne marcherait pas, parce qu’il serait frustré de ne pas en faire plus.

Quand on comprend qu’il n’y a pas qu’une seule façon d’entreprendre, mais que l’entrepreneuriat est un outil malléable, ça change tout.

On peut alors le plier d’une façon qui nous donne satisfaction.

La quête du produit parfait

J’ai créé des centaines de formations, que j’ai vendu entre 47€ et 999€, et je pense que j’ai fini, à force de tâtonnements, par trouver le meilleur modèle pour moi.

La formation de 2-4h, que je crée en une semaine et que je vends 199€.

C’est à la fois assez court pour rester motivé dans le processus de création, et assez long pour faire un produit complet et une page de vente qui marche.

Le produit peut être créé en 7 matinées, à raison d’un module par jour et de la page de vente sur 2 jours.

C’est assez rapide pour en lancer une nouvelle chaque mois, et ça ne monopolise pas tout mon temps.

🍬 Pour vous cette semaine :

Le Tunnel Instagram™ vient de dépasser les 100 commandes ! Heureux de vous voir aussi nombreux à profiter de l’offre de lancement, qui expire dans quelques jours.

À l’intérieur, je présente un système complet pour créer des posts à plus de 100.000 vues, gagner des abonnés, les transformer en fans, puis en clients. Sans quitter Insta.

Ces méthodes m’ont permis de gagner plus de 100.000 abonnés et de générer plus de 300.000 € de ventes depuis Instagram en 1 an.

Si vous partez de zéro, elles vous aideront à trouver le format qui va vous faire décoller, créer une audience de fans et commencer à générer des ventes dès les prochaines semaines en DM.

Si vous appliquez tout et que vous n’en vivez pas dans 6 mois… je vous rembourse 3 fois la formation (explications ici).

C’est la formation que je conseillerais à un créateur ou une créatrice débutant(e) qui se lance sur Instagram et cherche à vivre de ses contenus.

Elle est accessible immédiatement, fournie avec 4 bonus et en promo pendant quelques jours à l’occasion du lancement.

C’est ici : https://school.antoinebm.com/le-tunnel-instagram?coupon=7PE0SDR

À la semaine prochaine !